Une fois n'est pas coutume, nous vous proposons de découvrir le mot du président d'Agéa, fédération nationale des syndicats d'agents généraux d'assurance, à l'occasion de l'infolettre du mois de février : « Il est quand même formidable de voir à quel point certains ont du mal à s'accommoder avec la liberté d'entreprendre et de contracter pourtant affirmée et réaffirmée par la plus haute instance juridictionnelle de notre pays... "Régression sociale", "abandon de la santé complémentaire aux affreux acteurs privés" qui, tout le monde le sait, ne sont animés et mus que par une cupidité sans limite, "sentiment de gâchis" éprouvé par les partisans déçus d'un système normé, sous contrôle et réservé au seul bénéfice d'un paritarisme obscur, sclérosé et à bout de souffle. Il ne faut pas laisser de tels écrits qui sont autant de signaux adressés à l'inconscient collectif et qui pourraient par suite - et par manque de contradiction - s'imposer par imposture ! Que cela plaise ou non, le Conseil Constitutionnel a tranché et c'est dans le cadre de la liberté qu'il a consacré - et dans ce seul cadre - que le débat sur la généralisation de la complémentaire santé doit s'inscrire à présent. Nous devons rester attentifs et vigilants pour éviter que la contestation aigrie, conservatrice et partisane ne réapparaisse tel un bandeau devant les yeux, déjà peu éclairés dans ce domaine, des pouvoirs publics ! »
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